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Tennis – Coupe Davis : Tsonga remet les Bleus dans le coup

Après une première journée sous forme de round d'observation, tout reste à faire dans cette finale de Coupe Davis 2017. En effet, le score est de 1-1 ce vendredi soir, après que les deux leaders ont chacun remporté leur premier simple. David Goffin, facile vainqueur de Lucas Pouille avait jeté un froid sur le stade Pierre-Mauroy de Lille, mais Jo-Wilfried Tsonga a lui-aussi fait respecter la logique en l'emportant devant Steve Darcis (6-3, 6-2, 6-1).

Le suspense demeure donc entier, et tout porte à croire que la confrontation entre Tsonga et Goffin, programmée dimanche à 14 heures, aura une incidence directe sur l'issue de cette finale.

Comme souvent en Coupe Davis, Tsonga a donc fait le boulot. Dans un stade où il n'avait pas que des bons souvenirs depuis 2014 et cette finale face aux Suisses, « Jo » a tenu son rang et permis aux Bleus de relever la tête. Bien entré dans la rencontre, c'est lui qui met la pression avec deux premières balles de break à 2-1 puis une autre à 3-2, toutes sauvées par le 76e joueur mondial. C'est à 4-3 qu'il finit par pousser son adversaire à la faute pour ensuite servir puis remporter la première manche (6-3).

Le double s'annonce crucial

A la puissance de Tsonga et ses services régulièrement flashés autour des 215 km/h, le Belge répond en variation, n'hésitant pas à user du chip de revers. Mais si le service français est un peu grippé en début de partie (44 % de première balle dans le 1e set), c'est ensuite beaucoup mieux et les débats, jusqu'ici disputés, sont alors plus expéditifs. Le Belge continue d'être mis en danger sur presque chacune de ses mises en jeu. Et comme la confiance est en hausse côté bleu, les jeux défilent. A peine un gros quart d'heure dans la 2e manche que Tsonga menait 4-0, confirmant sa prise de commandes dans le jeu et agrémentant le tout d'une note artistique, comme cette amortie pour mener 5-1. La deuxième manche est remportée sans coup férir (6-2).

Le Belge a des idées, respecte une approche loin d'être idiote mais il pâtit de son manque de puissance et de sa faiblesse côté revers. Tsonga, ragaillardi par le déroulé des événements, ne lui laisse aucune espoir et remporte les points marquants qui lui permettent de mettre un peu plus dans le seau la tête de son adversaire. Lorsqu'il réussit le break pour mener 2-1 dans la troisième manche, le plus dur est fait. A cet instant, Darcis n'a toujours pas obtenu la moindre balle de break. En dépit d'une combativité manifeste, il n'en obtiendra aucune, concédant encore sa mise en jeu pour finir par s'incliner (6-1). De quoi renforcer encore la prépondérance du double de samedi, autour duquel une partie de poker menteur pourrait bien s'engager quant aux participants. Sauf que, et c'est peu de le dire, les jeux sont encore loin d'être faits.