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Tuer une surveillante, n’importe laquelle»: le suspect de Nogent n’exprime «pas de regret ni de compassion» pour la victime, selon le procureur

Écrit par sur juin 11, 2025

Le procureur de Chaumont, Denis Devallois, a expliqué durant une conférence de presse ce mercredi que le suspect du meurtre d’une surveillante à Nogent n’avait montré «aucun signe évoquant un possible trouble mental».Les premières analyses médico-légales ont conclu que la victime, attaquée mercredi entre 8h15 et 8h30 devant le collège Françoise Dolto, avait été touchée à sept reprises, avec notamment une plaie au niveau du crâne et une au niveau du dos qui a été à l’origine sa mort, avec une plaie de de 18 cm. L’arme du crime est un couteau de cuisine de 34 cm, présentant une lame de 20 centimètres, que le suspect, un adolescent de 14 ans, a pris à son domicile le matin même.En garde à vue, le suspect, un collégien en classe de troisième, a reconnu être l’auteur des faits, mais ne «l’explique pas». Le suspect explique avoir voulu s’en prendre à «une surveillante, sans cibler une en particulier.» Il fait notamment un rapprochement avec un fait récent: le 6 juin, il a été «sermonné» par une surveillante parce qu’il «embrassait sa petite amie». Après ça, il a «ressassé le projet de tuer une surveillante, n’importe laquelle». «Il ne supportait plus le comportement des surveillantes en général, qui auraient eu une attitude différente selon les élèves», explique le procureur.

Devant les enquêteurs, l’adolescent «se montre détaché», n’a «aucun regret ni aucune compassion». Selon le procureur, il est en «perte de repère quant à la vie humaine à laquelle il n’attache pas une importance particulière.» Au travers de son interrogatoire, il montre «une fascination pour la mort» et se présente comme un «adepte de jeux vidéo violents, sans pour autant être addict», fait savoir Denis Devallois.

Mais selon le magistrat, il «ne manifeste aucun signe évoquant un possible trouble mental». D’ailleurs, ni sa famille, ni le personnel éducatif n’avaient eu des inquiétudes le concernant. L’adolescent avait fait l’objet de deux exclusions «en début d’année scolaire», soit à l’automne 2024, suite à «des perturbations», mais il n’avait depuis plus refait parler de lui. Il est décrit comme «sociable, plutôt bon élève, intégré à la vie de son établissement», indique le procureur. L’intéressé est issu d’une famille unie et insérée professionnellement, aucun membre de sa famille ou lui n’ont eu affaire à la justice jusqu’à présent.


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