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Colère des policiers : A Marseille, le cousin de l’homme décédé a porté plainte à son tour hier, pour “violences policières” affirmant avoir perdu un oeil par un tir de LBD

A Marseille, le cousin de l’homme décédé a porté plainte à son tour, hier, pour “violences policières” affirmant avoir perdu un oeil par un tir de LBD. C’est une nouvelle enquête est diligentée par le parquet de Marseille pour des violences policières supposées qui a été annoncée hier soir. Elle a été ouverte lundi 24 juillet indique l’AFP, confirmant une information du quotidien La Provence, après la plainte d’un jeune homme.

Les chefs retenus sont ceux de « violences volontaires en réunion ayant entraîné une mutilation ou infirmité permanente par personne dépositaire de l’autorité publique et avec arme ».

Les faits se seraient produits dans la nuit du 30 juin au 1er juillet pendant les émeutes qui ont secoué la France après la mort de Nahel à Nanterre, après un refus d’obtempérer. Les violences urbaines à Marseille y ont été particulièrement dures. On ne connaît pas le nombre de fonctionnaires mis en cause.

Le jeune homme explique qu’il marchait dans le 1er arrondissement de Marseille vers minuit et demi, dans la nuit du 30 juin au 1er juillet quand il a reçu un tir de LBD. Il est hospitalisé pour une blessure à l’œil.

Il en perd l’usage. Abdelkarim dépose plainte contre X, mais également contre le directeur du RAID, Jean-Baptiste Dulion et contre le directeur général de la police nationale, Frédéric Veaux, pour “violences volontaires ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente, commises en réunion, par personne dépositaire de l’autorité publique, avec usage d’une arme” et pour “tentative d’homicide volontaire”.

Dans cette plainte il est écrit que le directeur du RAID “se rend complice des infractions commises par les forces de l’ordre sous son contrôle”.

Il est aussi écrit dans cette plainte qu’il est “incontestable que le policier ayant tiré sur Abdelkarim visait sa tête […] Ainsi, le policier qui visait et tirait un LBD au niveau du visage d’Abdelkarim caractérisait bien son intention de le tuer”.

Sur Twitter, l’avocat d’Abdelkarim, Arié Alimi, affirme que son client est le cousin de Mohamed, qui lui, est décédé d’un arrêt cardiaque après des tirs de LBD au thorax à Marseille également pendant les émeutes dans la nuit du 1er au 2 juillet