En ce moment

Titre

Artiste

Emission en cours

Nouveaux Artistes

12:30 13:00

Emission en cours

Nouveaux Artistes

12:30 13:00

Upcoming show

Nouveaux Artistes

12:30 13:00


Émanations “toxiques” au CHU de Grenoble : déjà une vingtaine de plaintes déposée

Écrit par sur mai 28, 2025

De nouvelles plaintes ont été déposées contre le CHU Grenoble-Alpes par des salariés, victimes d’émanations d’origine inconnue, provoquant malaises inexpliqués ou maux de tête.L’affaire fait parler depuis 2019 les salariés de l’Institut de biologie et de pathologie du CHU Grenoble-Alpes. Régulièrement, ils sont victimes de symptômes plus ou moins importants, qui vont jusqu’à des malaises inexpliqués, potentiellement liées à des « émanations toxiques ». Problème, leur origine reste aujourd’hui inconnue.

En avril dernier, un agent âgé d’une quarantaine d’années a porté plainte contre le CHU pour blessures involontaires, exposition d’autrui à un risque immédiat de blessures et émanations de substances nuisibles. Il a, depuis, été rejoint par d’autres collègues, ainsi que le syndicat SUD Santé Sociaux.Des investigations sont en cours pour tenter de découvrir l’origine et la nature des émanations. Des recherches « de substances comme l’ozone, le soufre, l’azote, le chlore, les solvants ou encore les acides » sont évoquées. Les résultats « sont attendus d’ici la fin du mois« .Une « situation anormale et anxiogène »

La situation est connue de la direction du CHU Grenoble-Alpes. Il y a quelques semaines, elle a indiqué à la presse avoir reçu des signalements de malaises assez « aléatoires » dans leur fréquence et leur localisation depuis juin 2019. Selon les chiffres des syndicats, quelque 400 déclarations d’accidents de travail liées à ces émanations ont été recensées depuis cette même période.

Plusieurs salariés ont déjà exercé leur droit de retrait, souffrant de maux de têtes, de picotements dans les yeux – des symptômes qui peuvent persister en dehors du bâtiment – ou incommodés par de fortes odeurs.

« Travailler dans un hôpital ne peut exposer à des risques invisibles sans réponse, ni prise en charge adaptée, assène Me Hervé Gerbi. La justice devra faire toute la lumière sur cette situation anormale et anxiogène qui perdure depuis trop longtemps et dans cette recherche, nul n’écarte à terme la saisine du doyen des juges d’instruction. »


Les opinions du lecteur

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.