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L’ex-chirurgien Joël Le Scouarnec est condamné à 20 ans de prison, dont deux tiers de peine de sûreté, pour viols et agressions sexuelles sur près de 300 victimes

Écrit par sur mai 28, 2025

L’ex-chirurgien pédocriminel Joël Le Scouarnec a été condamné à la peine maximale de 20 ans de prison, dont deux tiers de période de sûreté, pour viols et agressions sexuelles sur près de 300 victimes, la plupart des patients mineurs au moment des faits.

« Il a été tenu compte que les faits commis sont d’une particulière gravité en raison à la fois du nombre de victimes, de leur jeune âge et du caractère compulsif » des actes de l’ancien chirurgien de 74 ans, a déclaré la présidente de la cour criminelle, Aude Buresi, à l’issue de ce procès hors norme qui a duré trois mois.

Le Scouarnec échappe en revanche à la rétention de sûreté, mesure qui permet de placer dans un centre un criminel présentant un risque élevé de récidive après la fin de sa peine, compte tenu notamment de sa « volonté de réparer » et de son âge.

Cet homme aujourd’hui âgé de 74 ans, qualifié de « diable » par l’avocat général, vêtu d’une veste noire, a écouté le verdict sans ciller dans le box.

Purgeant déjà une peine prononcée à Saintes en 2020 de 15 ans de réclusion pour des violences sexuelles sur quatre enfants, l’ex-chirurgien viscéral est condamné pour avoir commis des viols et agressions sexuelles sur près de 300 personnes de 1989 à 2014.

Sa peine a été assortie d’un suivi socio-judiciaire de 15 ans comprenant notamment une injonction de soins, une interdiction définitive d’exercer une profession médicale ou une activité en contact avec des mineurs.

Le septuagénaire a reconnu l’ensemble des faits, endossant également la responsabilité pour la mort de deux victimes, l’une par overdose et l’autre par suicide.

« À la cour, je ne sollicite aucune mansuétude. Accordez-moi simplement le droit de devenir meilleur et de reconquérir cette part d’humanité qui m’a tellement fait défaut », a demandé l’accusé, invité lundi une dernière fois à prendre la parole au terme de ce procès débuté le 24 février.

L’avocat général Stéphane Kellenberger avait requis contre lui la peine maximale de 20 ans de réclusion assortie d’une série de mesures de sûreté en raison de sa « dangerosité ».

Il avait notamment requis une « rétention de sûreté », une mesure rare qui concerne essentiellement des délinquants sexuels et qui permet de placer dans un centre unique en France un criminel présentant un risque élevé de récidive après la fin de sa peine.

« Archi-coupable », il « ne demande pas à échapper à la peine requise par l’avocat général », a affirmé l’un des avocats de la défense, Me Maxime Tessier, estimant que son client est allé « le plus loin dans ce qu’on peut attendre d’un accusé devant la cour criminelle ». Il a « le droit à la repentance », a-t-il rappelé.


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