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Lyon accroché par Séville et éliminé de la Ligue des champions

Lyon accroché par Séville et éliminé de la Ligue des champions

Dans un Parc OL bouillant, Lyon devait s'imposer par deux buts d'écart contre Séville pour atteindre pour la 10e fois de son histoire les huitièmes de finale de Ligue des champions. Malgré une bonne prestation, les hommes de Genesio n'ont pas su remplir leur mission (0-0), et devront se contenter de la Ligue Europa.

Le match : 0-0

Lyon a tout tenté pour croire en ses chances, mais le résultat n'a pas suivi. Pourtant dominateurs, en première période surtout, les hommes de Genesio n'ont pas réussi à tromper un Séville bien plus regroupé qu'il ne le laissait entendre avant le match. L'OL a touché deux fois les montants – comme au stade Sanchez-Pizjuan à l'aller – mais n'a pas su marquer.Le brouillard épais qui enveloppait le Parc OL avant le coup d'envoi s'est rapidement dissipé, sûrement poussé par le souffle vrombissant et impressionnant des supporters lyonnais. Et Lyon a vu très clair d'entrée. Les Sévillans, finalement organisés en 4-4-2, ont été submergés par la pression énorme des hommes de Genesio. La bataille de possession attendue a été remportée par K. –O. par les Rhodaniens, avec près de 70% après 25 minutes de jeu. Valbuena a fait passer un premier frisson quand Rico a claqué sa tentative en corner (3e), sur un centre de Rafael. Séville, recroquevillé, a multiplié les relances hasardeuses, face à la pression. Mais Vitolo a manqué de glacer le Parc OL, quand sur une ouverture d'Escudero, il a profité de la glissade de Rafael, avant de voir sa frappe échouer sur le poteau (19e).Un éclair qui n'a pas calmé l'appétit de Lyonnais galvanisés, profitant des largesses des latéraux espagnols. Nasri, très nerveux et chahuté par le public, a illustré la peine sévillane, alors que Gonalons a harangué à plusieurs reprises les supporters. Sur un contre, Rafael a centré fort devant le but, pour Tolisso, lancé. Mais sa tête piquée a heurté la barre (23e).Supérieur au milieu, l'OL a touché une seconde fois la transversale de Rico, d'une frappe enveloppée de Valbuena (39e), suite à une remontée de balle parfaite de Tolisso. Les deux meilleures tentatives lyonnaises parmi une multitude en première période (12 tirs à 1), malheureusement non récompensées. La chance était passée.

Séville a moins reculé en seconde période. Lyon a recommencé à pousser à l'approche du dernier quart d'heure, mais le rythme élevé de la première période, qui laissait croire à l'exploit, n'est jamais revenu. Le dernier frisson, une tête plongeante de Diakhaby (90e+2), a fait lever une dernière fois le Parc OL, qui devra désormais vibrer avec les nuits de Ligue Europa.

Le joueur : Valbuena remuant

Buteur deux fois fin novembre, et revenu proche de son meilleur niveau, Valbuena, élément le plus expérimenté en C1 de l'effectif lyonnais (45 matches), s'est imposé comme le leader offensif de l'OL. Il a fait vivre une soirée très compliquée à Mariano, et plus généralement à l'ensemble de la défense sévillane, par ses percussions. Il a multiplié les tentatives. Sa frappe en pleine course d'entrée aurait pu changer le cours du match (3e). Ses deux tentatives suivantes (20e, 24e) ont été moins dangereuses, mais son tir sur la transversale aurait mérité un meilleur sort (37e). Très actif, il a ensuite empêché l'ouverture du score andalouse, en taclant in extremis un centre d'Escudero, alors que Mariano était sur le point de pousser le ballon dans le but vide (62e). Il a baissé de rythme, comme toute son équipe, en seconde période, malgré une dernière frappe lointaine en fin de match (90e).

Le fait : Penalties ou non ?

Le match aurait pu basculer d'un côté comme de l'autre en première mi-temps, mais M. Eriksson en a décidé autrement. D'abord, Mathieu Valbuena s'est écroulé à l'angle de la surface, après un contact avec Mariano (20e). Après un moment d'hésitation, dans le vacarme lyonnais, le Suédois a fait signe de continuer à jouer. Deux minutes plus tard, à l'opposé, Vitolo s'est à son tour effondré dans la surface, après une sortie limite de Lopes (22e). Même réaction de l'arbitre. 

Jonathan PIRIOU

décembre 8th, 2016

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