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Pavillon Bleu 2023. Où se trouvent les 511 plages et ports de plaisance labellisés cette année ?

Pavillon Bleu vient de dévoiler sa liste 2023 des sites labellisés. Une cérémonie de remise des prix doit avoir lieu ce mercredi 24 mai 2023 à Thonon-les-Bains (Haute-Savoie), dont le port de plaisance a reçu pour la 14^e fois consécutive le fameux sésame, rapporte Le Dauphiné Libéré . En tout, 406 plages et 105 ports de plaisance ont réussi à décrocher ce titre.

Ce « label environnemental et touristique » a été créé par l’association Teragir en 1985. Il ne s’obtient qu’après une étude approfondie où une centaine de critères sont étudiés : gestion de l’eau responsable, qualité de l’eau de baignade, éducation et sensibilisation à l’environnement du public, accessibilité aux personnes en situation de handicap, recours à des énergies renouvelables ou encore conformité des systèmes d’assainissement.

38 sites labellisés en Bretagne

95 % des sites qui l’avaient obtenu en 2022 ont réussi à le conserver en 2023. La région Occitanie est de nouveau la plus représentée avec 128 sites labellisés. Vient ensuite la région Provence-Alpes-Côte d’Azur dont 113 sites ont le label Pavillon Bleu. La Nouvelle Aquitaine complète le podium en comptant 60 plages et deux ports de plaisance labellisés.En Bretagne, 38 plages et ports de plaisance ont obtenu ce label, contre 48 dans le Pays de la Loire, dont 30 en Loire-Atlantique, et 29 en Normandie.

Des initiatives écoresponsables récompensées

Plusieurs initiatives seront mises en avant lors de la cérémonie comme celle de la commune de Saint-Gingolph, en Haute-Savoie. En 2022, la mairie a en effet inauguré un système de chauffage en utilisant l’eau du lac Léman. Un système qui s’étend, notamment à Annecy.

Dans son communiqué, l’association Teragir a rappelé que le tourisme exerçait « une pression sur les écosystèmes fragiles et sur la biodiversité, notamment la faune du littoral, les fonds marins et les dunes ». Elle a également cité l’étude menée par l’Agence de la transition écologique (Ademe), qui estime que le tourisme « peut entraîner une augmentation de la consommation d’eau annuelle de 211 % pour les territoires d’accueil les plus visités en France ».