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POLLUTION DE L’AIR: ENQUÊTE OUVERTE POUR “MISE EN DANGER D’AUTRUI” ET “TROMPERIE” CONTRE LA RATP

L’ouverture de l’enquête fait suite au dépôt de plainte de l’association Respire en mars 2021.

Deux ans après le dépôt d’une plainte de l’association Respire contre la RATP pour dénoncer la pollution de l’air dans le métro, une enquête a été ouverte par le parquet de Paris, a appris ce mercredi BFM Paris Île-de-France confirmant une information de nos confrères de 20 minutes.

Cette enquête préliminaire, ouverte en février et confiée à l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique, porte sur des faits de “mise en danger d’autrui” et “tromperie sur une prestation de service entraînant un danger pour la santé de l’homme”.

Un “niveau critique”

Dans un communiqué, l’association affirme que “la RATP connaît la situation […] pourtant, elle s’abstient délibérément d’alerter les usagers de son réseau sur les risques qu’ils encourent”.

L’association “se félicite de cette nouvelle étape et espère que la RATP fera enfin le nécessaire pour réduire la pollution de l’air dans ses enceintes ferroviaires souterraines, qui est considérablement plus élevée que celle de l’air extérieur”.

Lors de son dépôt de plainte, l’association Respire avait indiqué qu’il existait dans le métro “un niveau critique de la pollution de l’air dans les enceintes ferroviaires souterraines de la RATP”.

“L’ensemble des usagers des transports en commun sont exposés à des risques sanitaires considérables”, avait souligné l’association dans sa communication.De son côté, la régie avait mis en cause la mise en œuvre de ces mesures de la qualité de l’air par l’association Respire. “Les résultats de ces appareils portatifs ne peuvent être qu’indicatifs et non véridiques”, avait pointé la RATP.