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Seine-Saint-Denis : Après une première fusillade vendredi qui a fait un mort, une nouvelle fusillade faisant 2 morts a éclaté ce dimanche vers 18h30 à la cité Basse à Sevran

Seine-Saint-Denis : Après une première fusillade vendredi qui a fait un mort, une nouvelle fusillade faisant 2 morts a éclaté ce dimanche vers 18h30 à la cité Basse à Sevran

 Après une première fusillade vendredi faisant un mort et trois blessés en urgence absolue, une nouvelle fusillade faisant 2 morts, selon Europe 1,  a éclaté ce dimanche vers 18h30 à la cité Basse à Sevran, en Seine-Saint-Denis. 

Déjà vendredi un homme de 28 ans a été tué et plusieurs ont été grièvement blessés par balles dans la nuit de vendredi à samedi à Sevran, ville pauvre de Seine-Saint-Denis, une fusillade que les autorités attribuent aux guerres de territoire violentes auxquelles se livrent les trafiquants de drogue. L

es faits se sont produits vendredi vers 23h45, dans le quartier des Beaudottes de la commune de 52.000 habitants, située à 25 km au nord-est de Paris.

À l’arrivée des forces de l’ordre, cinq personnes blessées se trouvaient à terre, selon une source policière. Malgré l’intervention des secours, un homme de 28 ans, touché à la gorge et à la tête, est décédé sur place. Les quatre autres, des hommes âgés de 22 à 29 ans, ont été évacués vers différents hôpitaux.

La fusillade s’est produite quand deux personnes sont arrivées sur un parking à bord d’une Peugeot 5008. Le passager est sorti du véhicule puis a tiré à plusieurs reprises avant de prendre la fuite, a indiqué une source policière. De même source, 25 douilles de 7.62, un calibre notamment utilisé pour les armes de type Kalachnikov, ont été retrouvées au sol.

Aucune trace de la fusillade n’était visible samedi matin sur le parking du centre culturel Micro-Folie où se sont produits les faits, a constaté une journaliste de l’AFP.

Un habitant de la cité des Beaudottes a indiqué à l’AFP avoir «entendu des tirs un peu avant minuit». «J’ai compris que ça venait d’ici», a ajouté l’homme d’une quarantaine d’années en pointant le parking du doigt, «mais je ne suis pas descendu de chez moi», a-t-il dit, préférant ne pas donner son nom.

Jonathan PIRIOU

mai 5th, 2024

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