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100 ans de Disney : la liste de ces films qui nous ont tant marqués

100 ans de Disney : la liste de ces films qui nous ont tant marqués

Quel enfant n’a pas eu le bonheur de découvrir sur grand écran (soyons fous !) ou sur petit, un dessin animé sorti de la grande firme Disney ? Et lequel d’entre eux peut jurer n’avoir été marqué par aucun de ces films ? À la rédaction du Point, nous nous sommes posé cette question. Et chacun a tenté de parler en quelques mots de ce long-métrage qui a laissé à jamais son empreinte dans son imaginaireLe Livre de la jungle : une bande originale inoubliablePeut-être pas l’histoire la plus mémorable de la firme que ce voyage initiatique de Mowgli – jeune garçon élevé par des loups et appelé à rejoindre ses congénères hommes – d’après le recueil de nouvelles du même nom de Rudyard Kipling paru en 1894, mais alors quelle musique ! Le Livre de la jungle bénéficie surtout d’une bande originale haut de gamme qui a donné lieu à des numéros musicaux d’anthologie. « ⁹ en faut peu pour être heureux », bien sûr, mais aussi « Être un homme comme vous », interprété en VO par Louis Prima qui évolue dans le film d’animation sous les traits du roi des orangs-outans, « Aie confiance », par le sinueux Kaa ou encore « Tes vrais amis » avec ces vautours inspirés des Beatles. Si certains éléments du film n’ont pas forcément très bien vieilli, la musique, elle, n’a pas pris une ride.

La Belle et le Clochard : amoral et alors ?

« Dans toute l’histoire du monde, une seule chose ne peut être achetée… Le battement de queue d’un chien. » C’est par cette citation de Josh Billings, humoriste américain, que s’ouvre la plus tendre des œuvres Disney, du moins, à mes yeux. Sorti en France en 1955, le film La Belle et le Clochard est une lettre d’amour à nos compagnons à quatre pattes. Il raconte l’idylle entre Lady, chienne cocker gâtée par ses maîtres, et le Clochard, un chien errant au grand cœur. Porté par des scènes à l’inventivité folle, comme la prestation musicale des chats siamois et le célèbre baiser-spaghetti, le film se distingue aussi des autres productions Disney par sa quasi-absence de morale. Faut-il préférer sa liberté au confort d’une maison et d’un jardin clôturé ? La Belle et le Clochard se gardent bien de nous donner une réponse. Preuve que l’on peut, comme l’auteur de ces lignes, aimer Disney sans se faire prendre par la main. T. C.

Dumbo : pour prendre son envol

Walt Disney s’inspira de l’histoire remarquablement illustrée d’un éléphanteau pas comme les autres pour ce long-métrage de format court (64 minutes seulement), sorti fin 1941 et qu’il avoua être son film préféré. Le mien aussi ! Quand les cigognes livrent leurs bébés aux animaux du cirque, l’éléphante Madame Jumbo est oubliée. Heureusement, une cigogne revient vers elle avec un éléphanteau adorable, mais doté d’oreilles démesurées… Immédiatement surnommé Dumbo (de dumb, stupide en anglais), le nouveau venu suscite les railleries des éléphantes de la troupe et les moqueries d’un jeune public aussi cruel que son âge ingrat. La mère défend trompe en l’air son petit en leur donnant une bonne fessée. Désignée comme dangereuse, elle est enfermée derrière des barreaux, tandis que Dumbo deviendra… clown. Mais son amie, la souris Timothée, se démène, jusqu’à ce numéro où l’éléphanteau, grâce à ses oreilles, se met à voler ! Paralympique avant l’heure, l’admirable Dumbo touche au cœur. Tim Burton l’a fait revivre dans son adaptation homonyme en 2019

Frères des ours : écologique avant l’heure

« Dites à mes amis que je m’en vais, je pars vers de nouveaux pays. » Cette chanson entêtante vous accompagnera sans doute plusieurs semaines après avoir vu Frères des ours. Ce film, sorti en 2003, nous plonge dans les forêts verdoyantes du Grand Nord américain, où les lumières touchent la terre et où les rivières sont riches en saumons. On y suit Kenaï qui doit, au cours d’une cérémonie de passage à l’âge adulte, recevoir son animal totem. 

Jonathan PIRIOU

octobre 22nd, 2023

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