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Après Real – City (1-0), l’antisèche : Une fois n’est pas coutume, le Real ne partira pas favori

Après Real – City (1-0), l’antisèche : Une fois n’est pas coutume, le Real ne partira pas favori

LIGUE DES CHAMPIONS – Vainqueur d’un Manchester City aux faiblesses évidentes (1-0), le Real s’est qualifié pour sa 14e finale de Ligue des champions. Il y retrouvera son voisin de l’Atlético. Hormis si la BBC est dans un grand soir, la Maison Blanche a du souci à se faire. Notre antisèche.

Le jeu : une demie au ralentie Comme à l’aller, cette opposition n’a pas offert un spectacle transcendant. Surtout si l’on compare à la demi-finale de la veille. Le Real a néanmoins eu le mérite de contrôler le match. Alignés en 4-3-3, les Madrilènes n’ont jamais été mis en danger par le dispositif tactique de Manuel Pellegrini et ont pu imposer leur jeu sans pression. Malgré la titularisation de Yaya Touré, les Citizens ne sont pas parvenus à prendre l’ascendant au milieu et ont cruellement manqué d’un créateur, d'un David Silva. En abusant de longs ballons à destination de Sergio Agüero, les Mancuniens n’ont rien proposé. Pire, en fin de match, aucun signe de rébellion n’a été détecté alors qu’un petit but aurait pu leur ouvrir les portes du paradis. A croire qu’ils n’en voulaient pas…

Les joueurs : Touré en errance, Agüero trop léger

Si des joueurs mancuniens sont à ressortir du lot, c’est surtout pour leur prestation catastrophique. Symbole de cette dérive, Yaya Touré a évolué à contretemps tout le match. Le milieu ivoirien, sûrement pas prêt physiquement, a erré comme une âme en peine dans le rond central. Attendu au tournant, Sergio Agüero est encore passé à côté lors d’un grand match. Décisif face au PSG, Kevin de Bruyne a pour sa part multiplié les mauvais choix à l’image de son coup franc excentré, tiré directement, dans les dernières minutes de jeu. Finalement, seul Joe Hart a tenu son rang.

Côté Real, Gareth Bale a été le plus actif et a surtout amené l’ouverture du score. Attendu, Cristiano Ronaldo a manqué de réussite dans le dernier geste. Au milieu, Luka Modric et Isco ont rayonné et apporté le fameux liant qui manque parfois au jeu madrilène. À noter la prestation encore très sérieuse de Keylor Navas, inspiré et rassurant dans les dernières minutes de jeu.

Jonathan PIRIOU

mai 5th, 2016

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