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Carburants – La situation s’aggrave en France avec désormais 30% des stations qui ont des difficultés sur au moins un produit, contre 21% hier (Ministère de la Transition écologique

Carburants – La situation s’aggrave en France avec désormais 30% des stations qui ont des difficultés sur au moins un produit, contre 21% hier (Ministère de la Transition écologique

La situation s’aggrave dans les stations services. Selon le ministère de la Transition écologique, à 15h, 29,7% de stations-services connaissent des difficultés sur au moins un produit, contre 21% hier. Les Hauts-de-France et l’Ile-de-France sont particulièrement touchés. 54,8% des stations rencontrent des difficultés dans les Hauts-de-France, 59,1% dans le Pas-de-Calais (contre 42% avant-hier et 41% hier) ; 55,8% dans le Nord (contre 43% avant-hier et 39% hier). En Ile-de-France il y avait 44,9% en rupture d’au moins un produit.

TotalEnergies se dit prêt à négocier sur les salaires dès ce mois-ci, à condition que les blocages s’arrêtent

12h23: La CGT propose de limiter ses revendications à la revalorisation des salaires. Dans sa lettre à Patrick Pouyanné, publiée samedi, la CGT se dit prête au dialogue “dès lundi, sur les bases de notre revendication salariale seule”. Le syndicat réclame 10% d’augmentation sur 2022 pour les salariés de TotalEnergies, afin de prendre en compte l’inflation et la hausse du coût de la vie. Il estime que “la revalorisation” de janvier est “insuffisante” au regard “des niveaux réels de l’inflation” et “espère une réponse positive” de la part du pétrolier français.

Le mouvement de grève dans plusieurs raffineries et dépôts de carburant français initié il y a une dizaine de jours a été reconduit dimanche chez TotalEnergies et Esso-ExxonMobil, a indiqué la CGT interrogée par l’AFP. « Le mouvement a été reconduit partout », a expliqué Eric Sellini, coordinateur CGT chez TotalEnergies, « en l’absence de réponse de la direction générale » à la lettre ouverte adressée samedi au PDG du groupe Patrick Pouyanné.

Alors que de nombreuses stations-service connaissent toujours des ruptures d’approvisionnement, le syndicat CGT du géant de l’énergie avait proposé, pour entamer des négociations dès lundi, de limiter ses revendications à la question d’une hausse des salaires.

Depuis, « c’est le silence radio », a commenté M. Sellini.

En conséquence, la plus grande raffinerie du groupe, basée en Normandie, celle de Feyzin (Rhône), la « bio-raffinerie » de La Mède (Bouches-du-Rhône) et le dépôt de carburants de Flandres près de Dunkerque (Nord) sont « toujours totalement à l’arrêt », a-t-il indiqué.

« Si on entame des négociations, ce sera sur la base de nos revendications: on demande 10% d’augmentation sur les salaires », et que ce soit « appliqué au 1er janvier et rétroactif sur l’année 2022 », a-t-il par ailleurs précisé.

Les deux sites de l’américain Esso-ExxonMobil en Normandie et à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhone) sont « toujours à l’arrêt total dimanche », a aussi indiqué l’élu CGT Christophe Aubert, qui assure que « rien ne sort des raffineries » dimanche.

Jonathan PIRIOU

octobre 9th, 2022

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