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LA NASA CONFIRME L’EXISTENCE DE 5000 PLANÈTES IDENTIFIÉES EN DEHORS DE NOTRE SYSTÈME SOLAIRE

LA NASA CONFIRME L’EXISTENCE DE 5000 PLANÈTES IDENTIFIÉES EN DEHORS DE NOTRE SYSTÈME SOLAIRE

La Nasa tient des archives concernant la découverte de planètes en dehors du système solaire. En tout, 5000 ont été formellement identifiées.
Un chiffre qui va continuer à grimper. La Nasa a annoncé ce lundi avoir confirmé l’existence de 5000 planètes identifiées en dehors de notre système solaire. Le décompte a atteint cette marque symbolique après l’ajout de 65 d’entre elles aux archives de l’agence spatiale américaine.

“Ce n’est pas juste un nombre. Chacune d’entre elle est un nouveau monde, une planète toute nouvelle. Je suis enthousiaste pour chacune d’entre elle parce qu’on ne sait rien à leur sujet”, déclare dans un communiqué Jessie Christiansen, chercheur à la Nasa et en charge de l’archive.
Mais ce chiffre ne signifie pas qu’il n’existe “que” 5000 planètes, il s’agit seulement de celles formellement identifiées par les spécialistes. Selon le communiqué de la Nasa, il est en effet probable que notre galaxie comporte “des centaines de milliards” de ces planètes.

Une forme de vie quelque part”

Les découvertes devraient d’ailleurs s’accélérer dans le futur proche avec le développement de nouvelles technologies. La principale d’entre elle étant le télescope James Webb, lancé le 25 décembre et actuellement en orbite autour de la Terre. D’autres missions à la recherche d’exoplanètes (planètes en dehors du système solaire, ndlr) doivent voir le jour dans la prochaine décennie. L’Agence spatiale européenne va ainsi lancer la mission ARIEL en 2029, qui pourra étudier leur composition et les conditions de leur formation.

“Je pense qu’il est inévitable que nous trouvions une forme de vie quelque part”, explique dans le communiqué de la Nasa Alexander Wolszczan, astronome à la Pennsylvania State University (États-Unis).

Ce qui ne signifie pas, par ailleurs, qu’il sera possible pour l’être humain de communiquer avec, ni d’aller l’étudier sur place en raison des problématiques de distance notamment, trop complexes pour nos capacités technologiques.

Jonathan PIRIOU

mars 22nd, 2022

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