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Le rappeur Kaaris placé en garde à vue ce matin au commissariat de Sainte-Geneviève-des-Bois pour des violences sur son ex-compagne

Le rappeur Kaaris placé en garde à vue ce matin au commissariat de Sainte-Geneviève-des-Bois pour des violences sur son ex-compagne

Selon Le Parisien, le rappeur Kaaris a été placé en garde à vue ce matin au commissariat de Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne). Une information confirmée à nos confrères par le parquet d’Evry-Courcouronnes.

Il a été placé en garde à vue à la suite d’une plainte déposée par son ex-compagne, Linda, pour violences. “Le parquet d’Évry-Courcouronnes avait ouvert une enquête préliminaire pour les faits présumés de violence volontaire contre le rappeur et non assistance à personne en danger contre sa nouvelle compagne, Marion P”, indiquent nos confrères.

L’avocat de Kaaris explique au Parisien “avoir insisté pour qu’il soit entendu le plus rapidement possible et avons demandé une confrontation pour mettre son accusatrice face à ses contradictions”. “C’est la procédure classique dans ce genre de situation”, ajoute Me Yassine Maharsi.

Une enquête préliminaire visant le rappeur Kaaris avait été ouverte en juillet dernier après une plainte pour violences volontaires aggravées déposée par son ex-compagne,. Linda P., qui a un enfant avec Kaaris, dénonce des faits datant du 19 janvier 2021. Dans sa plainte déposée le 7 juillet, elle fait état d’un «comportement fuyant» soudain et sans explication de la part de Kaaris, provoquant un «profond traumatisme» chez leur enfant. Face à cette absence inexpliquée, elle aurait tenté «de reprendre contact» avec Kaaris, dit l’un de ses conseils Me Adrien Gabeaud, et aurait découvert que le rappeur avait acquis «une nouvelle résidence» à Linas (Essonne) au sud de Paris.

Elle s’y rend le 19 janvier 2021 et «retrouve au lit» Kaaris, avec une autre femme, poursuit son conseil, qui la défend aux côtés de Me Sema Akman. Là, Kaaris est accusé d’avoir violenté Linda P. dans le garage de sa maison, en lui assénant coups de pied et coups de poing tout en lui arrachant les ongles, dénonce la plainte, qui précise que Linda P. a eu besoin de «béquilles et d’une botte de maintien pendant deux semaines».

La plainte vise également la femme avec laquelle Kaaris se trouvait le jour de l’agression alléguée, Marion P., pour non-assistance à personne en danger. Linda P. a déposé une main courante le 17 février 2021, «hésitant à porter plainte à cause d’un certain nombre de pressions de la part de Kaaris et de son entourage», assure Me Gabeaud. Le 7 juillet 2022, elle a finalement porté plainte estimant que «trop, c’est trop», a affirmé son avocat.

Jonathan PIRIOU

septembre 28th, 2022

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