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Mort de Shemseddine à Viry-Châtillon : Les cinq personnes en garde à vue depuis vendredi ont été déférées en vue d’une mise en examen

Mort de Shemseddine à Viry-Châtillon : Les cinq personnes en garde à vue depuis vendredi ont été déférées en vue d’une mise en examen

Les cinq personnes en garde à vue depuis vendredi dans l’enquête sur la mort d’un adolescent passé à tabac jeudi à Viry-Châtillon (Essonne), ont été déférées en vue d’une mise en examen, a confirmé du procureur d’Evry. Interpellées et placées en garde à vue vendredi, quelques heures après la mort de Shemseddine, 15 ans, des suites de ses blessures, cinq personnes – un majeur et quatre mineurs – ont été déférées «à 16 heures au tribunal judiciaire d’Evry en vue d’une ouverture d’information judiciaire», a précisé le procureur, Grégoire Dulin.

 Les gardes à vue des cinq personnes interpellées dans le cadre de l’enquête sur la mort d’un adolescent passé à tabac jeudi à Viry-Châtillon (Essonne) ont été prolongées samedi de vingt-quatre heures, a annoncé le parquet d’Evry. «Les cinq gardes à vue ont été prolongées», a indiqué le procureur Grégoire Dulin dans un communiqué, au lendemain de l’arrestation de quatre mineurs, trois de 17 ans et une de 15 ans et d’un adulte de 20 ans.

Jeudi, aux alentours de 16 heures, l’adolescent rentre chez lui à pied après un cours de musique au collège des Sablons de Viry-Châtillon (Essonne). Le collégien est seul, à une centaine de mètres de son établissement scolaire. En chemin, il croise la route de plusieurs personnes cagoulées qui attaquent alors violemment l’adolescent.

“Il a été agressé entre deux cages d’escalier par trois ou quatre personnes qui l’ont roué de coups, qui l’ont massacré”, raconte Jean-Marie Vilain, maire de Viry-Châtillon. La rencontre lui sera fatale.

Transporté avec un pronostic vital engagé à l’hôpital Necker de Paris, et opéré en urgence, l’adolescent est mort vendredi en début d’après-midi. La mort du collégien a été annoncée dans l’après-midi au personnel et à l’ensemble des élèves de l’établissement scolaire où une cellule psychologique avait été ouverte.

“On a entendu les cris des enfants quand ils ont appris que leur camarade était mort”, rapporte, ému, Alexandre Touzet, vice-président du département de l’Essonne chargé de la sécurité, auprès de BFM Paris Île-de-France.

Jonathan PIRIOU

avril 7th, 2024

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